Início Tecnologia Test de la tondeuse robot Mammotion Yuka Mini : compacte, abordable et...

Test de la tondeuse robot Mammotion Yuka Mini : compacte, abordable et efficace

4
0

La Mammotion Yuka Mini est une tondeuse robot compacte, conçue pour les petits jardins, jusqu’à 800 m². Son installation ne nécessite pas de fil périmétrique, grâce aux technologies GPS, RTK, et sa caméra intégrée. Elle promet une tonte précise et intelligente en toute autonomie. Après plusieurs semaines de tests, nous avons vérifié si elle tient réellement ses promesses au quotidien. Notre verdict dans ce test complet.

Hagop Kavafian pour Frandroid

Mammotion, jeune entreprise chinoise fondée en 2022, s’est fait connaître en révolutionnant la tonte de pelouse avec son robot tondeuse Luba, combinant à la fois une tonte sans-fil avec une excellente gestion des terrains complexes. Avec le Yuka Mini, la marque propose une approche plus conventionnelle : une tondeuse robot à deux roues motrices, dans un format réduit (52,5 × 41,3 × 28,1 cm pour 10 kg). Elle vise les petits jardins urbains, sans pour autant négliger la qualité et l’efficacité de la tonte.

Pour aller plus loin
Robot tondeuse : lequel choisir en 2025 ? Notre sélection des meilleurs modèles

Elle se décline en quatre versions, conçues respectivement pour 500, 600, 700 et 800 m², elles reprennent une partie des fonctionnalités et du design du Yuka classique, sans proposer de bac de collecte. Voyons comment ce Yuka Mini se comporte, de son installation à l’entretien, en passant par la qualité de tonte et la navigation.

Un design compact et moderne

Malgré son positionnement moins haut de gamme, la Yuka Mini bénéficie d’une excellente qualité de fabrication. Dès le déballage, on remarque des matériaux robustes et une attention portée aux détails.

Le Yuka Mini est le plus petit robot de la gamme Mammotion, ce qui lui permet de se faufiler aisément dans les jardins exigus. Son esthétique reste sobre et moderne, avec des formes plus classiques que le Luba, qui fait penser à un buggy ou un kart. Les versions 700 et 800 m² se distinguent par sa coque grise, tandis que les versions 500 et 600 m² arborent une robe blanche. Dans les deux cas, leurs looks restent discrets et s’intègrent bien dans un jardin.

Hagop Kavafian pour Frandroid

Ce design épuré n’est pas qu’une question de style : il sert aussi la praticité. Le châssis est lisse, sans angles saillants ni recoins difficiles d’accès, ce qui facilite grandement le nettoyage du robot. Les plastiques semblent également résistants aux rayures que peuvent causer des branches ou des cailloux.

Sous le robot, on retrouve un unique disque de coupe équipé de cinq lames. La hauteur de coupe se règle manuellement, en utilisant la molette sur le dessus du robot. Celle-ci est entourée de quatre boutons d’accès rapide, permettant de contrôler le robot sans passer par l’application. On regrette toutefois l’absence d’écran, qui aurait pu offrir une gestion bien plus précise de la tonte directement sur le robot.

Hagop Kavafian pour Frandroid

De côté, on remarque des roues suffisamment grandes pour gérer des terrains pentus et irréguliers. Sur l’avant, Mammotion a disposé des bandes lumineuses des deux côtés, ainsi que des petits pare-chocs jaunes, alliant à la fois style et praticité.

La marque a également pensé à la sécurité et à la connectivité : on trouve un emplacement sous le capot pour glisser un traceur AirTag, ainsi qu’une caméra frontale offrant un mode FPV pour surveiller le jardin en temps réel.

Une installation simple

Installer la Mammotion Yuka Mini est un jeu d’enfant, au point où le robot est prêt à tondre en moins de 30 minutes.

La station de charge peut être positionnée librement dans le jardin, sans nécessiter d’être accolée à la pelouse. De même, l’antenne RTK peut soit être raccordée directement sur la base, soit installée à distance de manière indépendante. Cette flexibilité permet de trouver l’emplacement idéal pour l’antenne, par exemple, en hauteur avec une bonne vue du ciel, et sans contrainte sur l’endroit où le robot ira se recharger.

Une fois les éléments installés et branchés, il suffit de télécharger l’application Mammotion et d’appairer le robot. Le processus se fait via Bluetooth, puis la configuration se poursuit pas à pas dans l’application.

Le robot intègre également une carte SIM 4G active pendant un an, ce qui rend la connexion Wi-Fi optionnelle. Cette approche est particulièrement utile si la couverture Wi-Fi est mauvaise dans votre jardin, puisque le robot communique avec le cloud sans contrainte. Passé un an, il faudra souscrire un abonnement d’une cinquantaine d’euros par an pour conserver cette connectivité.

Hagop Kavafian pour Frandroid

Mammotion propose également une nouvelle fonctionnalité NetRTK+Vision, qui permet au robot de fonctionner sans antenne RTK, à condition d’avoir une connexion 4G. Cette connectivité est incluse par défaut et gratuite jusqu’à fin 2025, ce qui laisse le temps de bien s’y familiariser. Grâce à elle, l’installation d’une antenne RTK devient inutile : le robot utilise ses capteurs ainsi que les données mobiles pour corriger sa position avec une précision au centimètre près, selon Mammotion. Lors de nos essais, nous avons effectué des sessions de tonte en utilisant à la fois le mode RTK classique et le mode NetRTK+Vision, sans observer de différences notables entre les deux, ce qui témoigne de la fiabilité du système. Ce dernier se montre particulièrement avantageux lorsque le signal RTK est faible, notamment lorsque l’antenne ou le robot sont situés à proximité d’obstacles comme des bâtiments ou des arbres.

L’étape la plus délicate de l’installation reste la délimitation de la zone de tonte, en l’absence de fil physique. Deux méthodes s’offrent à vous : guider manuellement le robot autour des bordures via l’application ou le laisser cartographier automatiquement en détectant les limites grâce à sa caméra. La fonctionnalité est plutôt efficace, mais il convient de vérifier le résultat, notamment si les bordures de votre jardin sont irrégulières. Le robot peut gérer jusqu’à 15 zones de tontes, ainsi que des zones interdites et des chemins.

Une application complète, mais légèrement complexe à appréhender

L’application Mammotion est le véritable centre de contrôle de la Yuka Mini. Elle se révèle très complète, offrant un éventail de fonctionnalités. Depuis votre smartphone, vous pouvez planifier des horaires de tonte différenciés selon les jours de la semaine (avec des calendriers saisonniers été/hiver), créer plusieurs zones de travail virtuelles et même définir des zones interdites où le robot ne doit pas passer, pratique pour protéger un massif de fleurs, sans avoir à poser de barrière physique. L’app permet également de consulter l’état de la tondeuse à distance, ou de la renvoyer automatiquement à sa base si besoin. Parmi les fonctions ludiques et avancées, citons la vue FPV en direct depuis la caméra embarquée – pour garder un œil sur votre terrain à tout moment – ainsi que la possibilité de tracer des motifs sur la pelouse en excluant certaines bandes de tonte. Le tout s’accompagne d’options de sécurité (arrêt d’urgence, alertes en cas de soulèvement ou de blocage, etc.) et d’un historique des sessions de tonte. En bref, difficile de prendre cette application en défaut sur le plan fonctionnel tant elle est riche.

Bien entendu, les paramètres de tonte sont ajustables depuis l’application. Sans surprise, ceux de la Yuka Mini sont moins avancés que sur la Yuka. Il reste néanmoins possible de régler la sensibilité de détection des obstacles sur deux niveaux, de personnaliser la tonte des bordures, de définir l’angle de tonte ainsi que le motif de trajectoire. L’angle de tonte peut être calculé automatiquement par le robot, réglé manuellement, ou défini de façon aléatoire pour favoriser une repousse plus uniforme du gazon. Quant à la trajectoire, elle peut suivre un motif en zigzag ou en quadrillage, selon vos préférences.

Toute cette richesse a toutefois un revers : l’ergonomie de l’application peut déconcerter lors des premières utilisations. L’interface, visiblement traduite un peu littéralement du chinois à certains endroits, comporte des traductions approximatives et un agencement des menus perfectible. On s’y perd légèrement au début parmi la multitude de réglages. Par exemple, certains paramètres sont enfouis dans des sous-menus pas forcément intuitifs, et il faut un temps d’adaptation pour comprendre où tout se trouve. Ce manque de clarté est accentué pour l’utilisateur français par des libellés parfois maladroits. Heureusement, après les premiers jours, on finit par s’y habituer et à maîtriser les fonctions essentielles. De plus, une fois la programmation de la tonte établie et les réglages initiaux effectués, on n’a plus besoin de naviguer constamment dans l’appli au quotidien. Le robot travaille alors de façon autonome selon le planning défini.

Une tonte de qualité mais chronophage

L’essentiel pour une tondeuse reste la qualité de coupe, et de ce côté la Yuka Mini assure, avec cependant quelques limites liées à sa conception. Grâce à son guidage précis par GPS et caméra, le robot parcourt méthodiquement toute la surface de pelouse. Par défaut, il adopte une trajectoire en zigzag, suivant des bandes parallèles en aller-retour. Une mise à jour a ajouté la possibilité d’une tonte croisée en quadrillage, c’est-à-dire passer la tondeuse dans deux directions perpendiculaires, pour une finition encore plus homogène. Dans la pratique, le mode zigzag suffit amplement pour obtenir une pelouse uniformément tondue. Le Yuka Mini n’oublie aucune zone et termine même chaque cycle par une coupe des bordures. Les passages sont serrés, offrant une tonte précise.

Hagop Kavafian pour Frandroid

Il en résulte une qualité de coupe excellente, avec un résultat très agréable. Le système de lames pivotantes mulche finement les brins d’herbe, qui sont redéposés au sol pour fertiliser la pelouse, le robot n’étant pas doté d’un bac de ramassage. Le réglage de hauteur se fait manuellement via une grosse molette sur le châssis, entre 20 mm et 60 mm. Cette plage peut être un peu juste en hauteur maximale pour ceux qui préfèrent ne pas tondre trop bas en été, afin de préserver le gazon de la sécheresse. En dehors de ce détail, le robot maintient bien la hauteur choisie et laisse un gazon net.

Pour ce qui est de la vitesse de tonte, elle n’est pas des plus véloces, avec une vitesse d’environ 85 m² par heure, là où certains concurrents atteignent plus de 100 m²/h. En d’autres termes, le Yuka Mini « prend son temps », ce qui n’est pas gênant pour une petite pelouse, mais sur la taille maximale annoncée, il faudra souvent le laisser travailler en plusieurs sessions. Ce manque de célérité est le prix à payer pour un robot plus abordable, et il reste adapté à sa cible des petites surfaces. Toutefois, le robot effectuant des passages serrés et précis, il est également normal que ceux-ci prennent plus de temps, en particulier pour offrir un meilleur résultat.

Hagop Kavafian pour Frandroid

Enfin, du fait de son design, le Yuka Mini présente une limitation sur la tonte des bordures. En effet, la position centrale du disque de coupe l’empêche d’atteindre l’herbe le long des murs ou obstacles périphériques : il subsiste une bande non tondue d’environ 12 cm en bordure lorsque le robot longe un muret ou une clôture. Cela signifie qu’il faudra probablement passer un coup de coupe-bordure manuel de temps en temps pour les finitions le long des massifs ou clôtures. Toutefois, lorsqu’un dégagement existe, elle chevauche les bordures pour les tondre complètement, laissant un résultat net et précis.

Une navigation fiable et sans-fil

Évoluer sans fil périmétrique impose un niveau de navigation avancé, et la Mammotion Yuka Mini s’en sort avec brio sur ce plan. Équipée d’un module GPS RTK et d’une caméra grand angle à l’avant, elle cartographie le jardin et repère les obstacles de façon autonome. Lors de nos essais, la navigation s’est révélée fiable et précise : le robot couvre bien toute la zone définie sans oublier de recoins, suivant un parcours cohérent même dans un jardin complexe. La gestion des obstacles est tout aussi satisfaisante. Nous avons placé divers objets sur la pelouse (balai, ballon, jouet…) pour tester sa réaction : la Yuka Mini les a détectés et contournés soigneusement dans la majorité des cas. Les très petits obstacles peuvent toutefois lui échapper, notamment en cas de mauvaise visibilité ou d’herbe haute. C’est d’ailleurs une des principales différences entre les gammes Yuka et Luba, la première n’était pas dotée de pare-choc à l’avant, qui améliorent la détection des obstacles peu visibles.

Hagop Kavafian pour Frandroid

L’application offre la possibilité de régler la sensibilité de détection des obstacles, voire de la désactiver complètement. Par défaut, nous vous déconseillons de la couper : en mode « aveugle », si le robot percute un objet, il ne le fait pas toujours avec la délicatesse annoncée et peut insister un peu avant de changer de trajectoire. Mieux vaut donc laisser l’assistance active, d’autant que celle-ci ne ralentit pas excessivement la tonte.

Abordons le point des pentes et terrains difficiles. Sur le papier, Mammotion annonce une capacité à gérer des pentes jusqu’à 45 % (ce qui est considérable). Dans les faits, sur des pentes prononcées ou si la pelouse est humide, nous avons constaté quelques pertes d’adhérence : les roues patinent car leurs gros crampons n’arrivent pas à suffisamment s’ancrer dans le sol. Ce problème de traction empêche parfois le robot d’atteindre le haut de la pente la plus raide, malgré sa puissance. C’est un écueil à garder en tête si votre terrain comporte une forte dénivellation ou est souvent détrempé. Sur terrain plat ou légèrement vallonné en revanche, aucun souci de ce côté : la Yuka Mini grimpe sans problème les pentes modérées et ne reste pas bloquée. Dans tous les cas, la Luba Mini sera bien plus adaptée aux terrains complexes et accidentés, notamment grâce à ses quatre roues motrices. La Yuka Mini s’en sort tout de même très bien, sans avoir la même agilité.

Hagop Kavafian pour Frandroid

Dans l’ensemble, elle navigue en autonomie sans nécessiter d’intervention humaine. Elle est capable de retourner toute seule à sa base quand sa batterie est faible, puis de reprendre la tonte là où elle s’était arrêtée après recharge. Elle se montre intelligente et efficace pour couvrir la pelouse et éviter les obstacles, rendant la tonte vraiment autonome et sûre. On pourra compter sur sa fiabilité au quotidien.

Un entretien particulièrement simple

L’entretien de la Yuka Mini est rapide et facile. Son carter est lisse et arrondi, sans creux où l’herbe pourrait s’accumuler : le dessous du robot se nettoie d’un simple jet d’eau basse pression en quelques instants. Il est même certifié pour ce type de nettoyage à l’eau, à condition d’éviter le nettoyeur haute pression. Mammotion fournit également une petite brosse dans le carton, bien pratique pour retirer les brins d’herbe séchée éventuellement coincés autour des lames ou des roues. En pratique, nous n’avons eu besoin de nettoyer le Yuka Mini qu’occasionnellement, la tondeuse étant suffisamment puissante pour ne pas s’encrasser trop vite et le mulching laissant peu de résidus collés.

Prix et disponibilité

Les Mammotion Yuka Mini 600 et 800 sont vendues sur le site officiel de le marque pour respectivement 900 et 1 100 euros. Une offre promotionnelle permet de bénéficier de 50 euros de remise sur le site officiel de la marque, ainsi que d’un garage offert lors de la commande.

Les modèles 500 et 700 sont quant à eux vendus sur Amazon pour 750 et 1 000 euros, sans bénéficier du garage offert.


Fonte

DEIXE UMA RESPOSTA

Por favor digite seu comentário!
Por favor, digite seu nome aqui